Atomtestfolgen werden untersucht

10.06.2005: Französisch-Polynesien: Regierung gründet Arbeitsgruppe zu frz. Atomtests im Pazifik

Création d'un Conseil d'orientation pour le suivi des conséquences des essais nucléaires

(Tahitipresse, 09.06.05) - Sur proposition du vice-président de la Polynésie, Jacqui Drollet, "le Conseil des ministres a décidé de créer auprès du président du Pays un Conseil d’orientation sur le suivi des conséquences des essais nucléaires effectués en Polynésie française entre 1966 et 1996", indique le gouvernement de Polynésie.

"Cette mesure était très fortement espérée par l’association 'Moruroa e Tatou' qui a été créée, il y a 3 ans, pour apporter une aide aux anciens travailleurs de Moruroa et à leurs familles dans l’éventualité de problèmes de santé et un soutien juridique", explique le communiqué du Conseil des ministres. L'objectif de ce Conseil, précise le gouvernement, est "de faire reconnaître les droits des anciens travailleurs de Moruroa malades, victimes des conséquences de leur participation aux essais". Ce conseil sera composé de représentants du gouvernement, de représentants de l’Assemblée de Polynésie française, et de représentants de l’association "Moruroa e Tatou", et, éventuellement, d’experts. Les priorités de cet organisme pour 2005 seront un "soutien au secrétariat" de l’Association Moruroa e Tatou "pour la constitution des dossiers juridiques des anciens travailleurs et de leurs familles en vue des demandes de réparation" et la mise en place d'une mission d'expert "chargée d’évaluer de manière indépendante les conséquences des essais sur la santé et l’environnement et de faire dans ce cadre des propositions juridiques". "La mission d’expertise est prévue pour une durée d’un an et sera conduite par Bruno Barillot, Directeur de Recherche au Centre de documentation et de Recherche sur la Paix et les conflits de Lyon. L’expertise fera l’objet de rapports intermédiaires et d’un rapport final remis au Président de Polynésie dans le premier semestre de l’année 2006", indique le communiqué du gouvernement, qui évoque également d'éventuelles "conséquences judiciaires" qui pourraient profiter à des plaignants polynésiens. Le gouvernement a par ailleurs décidé "d’accorder une subvention d’un montant de 7800000 Fcfp (65 364 euros) à l’association 'Moruroa e Tatou' pour l’année 2005".